Protégées depuis février 2008, celles-ci ne bénéficient pas encore des mesures qui permettraient à cet emblème de la biodiversité d’être un atout touristique.
Ce sont donc plus de 6 biologistes marins internationaux spécialisés dans les raies mantas qui ont partagé leurs experiences et leurs recherches. Le Dr Cécile Gaspar a quant présenté un extrait de sa thèse rélaisée ayant pour titre : « L impact sur le nourissage des raies pastenagues en Polynésie francaise ». Une soixantaine de personnes (clubs de plongée, tourisme, environnement, scientifiques du CRIOBE, quelques représentants à l’Assemblée…) ont assissté à cette conférence internationale. Une première, qui doit permettre de mieux comprendre comment préserver les conditions d’existence de ces poissons, en principe protégés depuis février 2008 mais pour la protection desquelles aucune réglementation n’a été réellement mise en place. C’est à ce titre d’ailleurs que les scientifiques invités se sont rendus durant cinq jours à Bora Bora où l’association Manta Polynesia Research & Protec (MPRP) milite depuis 2004 pour que soit officiellement protégée la zone de Anau.