Richard Bailey et Cécile Gaspar, fondateurs de te mana o te moana le 23 septembre 2004, souhaitent remercier très chaleureusement tous les collaborateurs actuels et passés, les membres du Conseil d’Administration, les membres actifs et bienfaiteurs, tous les bénévoles, et tous les partenaires, financeurs et mécènes pour ces 13 années d’actions intenses, de partages et de succès avec tant d’autres à venir!!!

Mauruuru roa à tous nos anciens et actuels collaborateurs: la DIREN (Direction de l’Environnement en Polynésie française), la DGEE de Polynésie (Direction Générale de l’Education et des Enseignements), l’InterContinental Moorea Resort & Spa, Mission Blue, l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature), le ROM (Réseau Océan Mondial), la Fondation WWF-France (World Wildlife Fundation), la compagnie Vilebrequin, la compagnie Aremiti, la compagnie Terevau, la Fondation the PEW Charitable Trust, la Fondation Nature et Découvertes, Ifrecor Polynésie (Initiative Française pour les Récifs CORalliens),  Air Tahiti Nui, Air Tahiti, Moorea Mahana Tours, Fenua Ma, IFBD (Institute for Business and Development), la fondation Ocean Fondation Society (OFS), le CNES, l’ESA, Te Ora Naho – FAPE, l’Intercontinental Tahiti, la FNE (France Nature Environnement), le Groupe Tortues Marines France, la Commune de Moorea-Maiao, le CRIOBE-EPHE (Centre de Recherches Insulaires et Observatoire pour l’Environnement), la NOAA (National Oceanographic and Atmospheric Agency), l’IJSPF (Institut de la Jeunesse et des Sports en Polynésie française), la DRM (Direction des Ressources Marines et Minières),  le FFEM (Fond Français pour l’Environnement Mondial), la Délégation à la Recherche du Pays, la fondation PATA (Pacific Asian Traveler Association), la Polynésienne des eaux, la Brasserie de Tahiti, la commune de Arue, la commune de Papeete, l’Assemblée Nationale, l’association TUBA, la compagnie Schmittgall,  l’AFD (Agence Française de Développement), l’AFB (Agence Française pour la Biodiversité), The Brando, Tetiaroa Society, Tahiti Legend, Pacsafe, Pacific Beachcomber, le Moorea Dolphin Center, l’UPF (Université de Polynésie Française), le MTES (Ministère de la Transition Écologique et Solidaire), l’association PGEM, le CEPF (Critical Ecosystem Partnership Fund), Planète Urgence, l’ANR (Agence Nationale pour la Recherche), le CRISP (Coral Reef Initiaves for South Pacific), la compagnie TOTAL, la fondation Maud Fontenoy, la compagnie VINI, le Paul Gauguin, le Vice Rectorat en Polynésie française, la Fondation pour la Nature de l’Homme, la Fondation Annenberg, le Cluster maritime, la fondation Acroporis, le programme Te Meum, le Haut-Commissariat de Polynésie française, le Fonds BIOME…

Laëtitia
Après plusieurs séjours en Polynésie Française, Laëtitia a décidé de venir s’installer à Tahiti, fascinée par la richesse de nos ressources marines. En tant qu’ingénieur de l’environnement, elle est consciente de la menace que l’homme représente sur l’environnement. Elle travaillait dans le domaine du traitement des déchets auparavant. Elle a rejoint notre équipe pour participer aux actions d’éducation, de recherche et de conservation tels que le projet de surveillance des récifs coralliens « Reef Check » et « Reef Check Junior » ou encore le bouturage de corail par les écoliers de Polynésie.

La blessure sur la carapace de Milla se cicatrise bien, grâce aux soins quotidiens prodigués d’Anouk, Edwige et de toute l’équipe. Elle a été déplacée dans une nurserie au calme pour récupérer des quelques jours agités du lagon ce mois-ci.

Muto’i, quant à elle, explore les fonds du lagon de réhabilitation pour pouvoir s’alimenter de façon autonome.

Pour rapprocher leurs conditions d’alimentation de celles du milieu naturel, nous avons placé sur le fond du lagon de réhabilitation, un dispositif spécifique dans lequel a été accroché le poisson.

L’équipe du centre (vétérinaires, éducateurs, biologistes, bénévoles et stagiaires) œuvre tous les jours pour que Milla, Muto’i et tous nos autres pensionnaires se rétablissent afin de pouvoir regagner l’océan et partir vers de nouvelles aventures! Actuellement, ce sont 29 tortues marines qui sont en soins !

En très bon état de santé malgré sa blessure, Milla a passé plusieurs jours en soins intensifs dans notre salle de soins, puis son état s’est rapidement amélioré. Comme elle refusait de se nourrir avec des filets de poisson ou de calamars, nous avons collecté des algues rouges et constaté avec soulagement qu’elle se régalait avec.

Les tortues vertes sont omnivores lorsqu’elles sont jeunes, puis deviennent herbivores à l’âge adulte, se nourrissant exclusivement d’algues ou d’herbes marines. Milla avait déjà ses préférences …!

Milla a désormais pleinement retrouvé l’appétit et sa blessure à la carapace cicatrise rapidement, grâce aux bons soins de toute l’équipe qui s’est activement mobilisée pour que Milla se rétablisse vite.

L’amélioration de son état de santé a enfin permis à Milla de rejoindre notre lagon de réhabilitation !
Un grand merci à Ninon, Ambre et toute la famille Jacquemin pour avoir porté secours à cette tortue avec efficacité ! Merci aussi à la Direction de l’Environnement de la Polynésie Française, à l’hôtel InterContinental Moorea Resort & Spa, ainsi que nos donateurs et bénévoles, sans qui notre centre de soins ne pourrait exister !

N’hésitez pas à venir rendre visite à Milla à notre centre situé au sein de l’InterContinental Moorea Resort & Spa !
Et surtout n’oubliez pas, si vous trouvez une tortue marine malade ou blessée, contactez le centre de soins, autorisé par arrêté ministériel, au 87 71 53 44 (24h/24, 7j/7) !

Elle a été secourue de justesse par des gendarmes dans une maison de Moorea où elle a été trouvée aux côtés d’une autre tortue dont il ne restait déjà plus que le plastron (dessous de la carapace).

Nous avons installé cette jeune tortue verte, prénommée Muto’i, dans un bassin de notre lagune de réhabilitation. Nous sommes très heureux de vous annoncer qu’elle va beaucoup mieux et que sa plaie à la nageoire, causée par un harpon, cicatrise très vite.

Après avoir frôlé la mort, Muto’i retournera bientôt à la liberté !

N’hésitez pas à venir lui rendre visite à notre centre de soins, autorisé par arrêté ministériel et situé au sein de l’InterContinental Moorea Resort & Spa.

Vous voulez en savoir plus sur cette affaire ? : cliquez ici !

Maeva Charlotte!

Encore plus exceptionnelle est cette observation d’une émergente de tortue verte albinos et vivante. Deux tortues albinos mortes avaient d’ailleurs déjà été observées au fond des nids, partiellement décomposées, lors des suivis de la saison de ponte menés par l’association chaque année. Il y a deux semaines, c’est donc une troisième tortue albinos qui a cette fois été observée vivante à la sortie du nid mais présentant un état général très faible, ne bougeant pas et ne levant pas la tête pour respirer.

Elle a aussitôt été rapatriée au centre de soins des tortues marines de Moorea, autorisé par arrêté ministériel du Ministère en charge de l’environnement, dans un état critique. Depuis quelques jours, elle redonne des signes positifs : a plus d’énergie et commence à s’alimenter. Elle a été nommée Hiona (« neige » en tahitien), pèse 23 grammes pour 5 cm de long. Elle présente aussi des défauts d’écaillures avec 6 écailles costales à droite et 5 à gauche, alors que les tortues vertes n’en possèdent que 4, idem pour les écailles vertébrales qui sont au nombre de 8 sur Hiona au lieu de 5 sur les tortues vertes habituellement. Sa coloration est en phase de modification et la peau et les zones séparant les écailles deviennent plus sombres.

Ces tortues vertes albinos sont très rares dans la nature, estimées à moins d’une sur 100.000.

Elles présentent une maladie génétique se traduisant par des troubles de pigmentation et l‘absence de mélanine (pigment cutané). Elles sont de ce fait beaucoup plus vulnérables face aux prédateurs, et peuvent avoir des problèmes d’hypersensibilité face aux UV solaires.

Rajiin photography

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L’histoire de Tuffy.

Tuffy est une tortue verte d’environ 6 ans retrouvée dans le lagon à Tikehau tournant en rond et entourée par des requins. Rapatriée à la Clinique des tortues marines de Moorea grâce au partenariat établi avec la Compagnie Air Tahiti, elle présentait une blessure par fusil harpon au niveau du cou, des écailles absentes au dessus du bec et plusieurs morceaux d’écailles manquantes sur la dossière. Aujourd’hui, sa plaie au niveau du cou est complètement cicatrisée mais elle a développé un problème de flottabilité ne permettant pas sa relâche proche. A son arrivée, Tuffy pesait 8 kg pour 42,4 cm. Après 3 ans de séjour à la Clinique, elle pèse aujourd’hui 23 kg pour 58 cm de longueur. Vous pourrez apercevoir Tuffy dans le lagon principal de la Clinique des tortues marines.